Plus de sécurité dans le vote par correspondance

Le vote par correspondance introduit depuis de nombreuses années, permet de faciliter l'exercice du droit civique de nos concitoyens en leur offrant une plus grande liberté. En ce sens, il s'agit d'une réelle avancée. Mais il ne garantit pas une sécurité optimale. Outre la dernière fraude électorale parvenue dans le Haut-Valais lors des élections cantonales de mars 2017, la problématique des bulletins nuls liée à ce mode de fonctionnement a également fait son apparition. De plus, lors de l'échec de la récolte de signatures lancée par l'Alternative pour Monthey contre la taxe au sac, la Chancellerie a constaté un faux paraphe. Cela a conduit la municipalité montheysanne à dénoncer pénalement cette affaire auprès du Ministère public du Bas-Valais.

Les mesures prises par le Conseil d’État depuis les élections cantonales de mars 2013 ont permis d'atténuer les erreurs (introduction de bulletins et enveloppes de différentes couleurs en fonction des élections). La situation demeure cependant préoccupante.

En effet, il n'existe notamment aucun registre des signatures. Il n'est donc pas possible pour les communes de s'assurer par sondage que la « griffe » posée sur la feuille d'accompagnement est bien celle de l'électeur. Une information supplémentaire à mentionner par le votant comme sa date de naissance, un code barre reçu en début d’année ou par un deuxième courrier à coller sont quelques pistes à envisager. 

Ces affaires participent à la décrédibilisation de notre démocratie directe. Dès lors, le groupe PLR demande au Conseil d'Etat de proposer un système améliorant la sécurité et l'intégrité du vote par correspondance.